Pouvez-vous présenter votre parcours et les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’étudier à l’EMIC ?

Avant de venir à l’EMIC, j’ai fait une licence en Information Communication spécialisée en Sciences Politiques avec toujours en moi la certitude de vouloir travailler dans la culture. Je ne savais pas précisément vers quoi me diriger, mais travailler dans un secteur qui me passionne était pour moi une évidence. C’est d’abord vers la musique que je me dirigeais, avec l’envie de devenir Tour Manager. De manière assez triviale, j’ai cherché sur Google « Comment devenir Tour Manager », et c’est la formation de l’EMIC qui s’est affichée en premier. Aucun doute, c’est cette école que je dois faire. L’idée de travailler dans le cinéma était déjà là quelque part, c’est ce qui me fait vibrer depuis toute petite, mais je me disais tout bêtement que ça n’était pas pour moi et que je ne connaissais personne.

J’ai commencé par un premier stage chez ITV en tant que Chargée de casting pour l’émission The Voice. Une véritable découverte du monde de la télévision où je me suis vraiment épanouie. C’est après ce stage que j’ai décidé de m’orienter vers le MBA Production TV, Digital & Cinéma. J’ai pendant cette année effectué mon alternance au sein d’Universal Music, dans le département de la librairie musicale en tant qu’assistante commerciale et de supervision musicale. Cette année à confirmé mon envie de travailler dans le cinéma. C’est pourquoi après cet apprentissage extrêmement formateur chez Universal, j’ai décidé de faire un stage dans le milieu du cinéma, dans le but d’acquérir davantage d’expérience. J’ai donc rejoint les équipes Pathé en tant qu’assistante de coordination production et partenariats  pour un stage, qui a été prolongé en CDD. Aujourd’hui, je participe à la fabrication des films et je peux dire que j’ai vraiment le sentiment d’être à ma place. J’ai beaucoup de chance de faire le métier dont j’ai toujours rêvé.

Qu’avez-vous apprécié le plus durant votre formation à l’EMIC ?

J’ai particulièrement apprécié la qualité des enseignements. On balaie l’industrie à 360° en découvrant même des activités dont on ne soupçonnait pas forcément l’existence. C’est aussi une manière de penser autrement son projet professionnel, en se donnant d’autres possibilités en travaillant toujours dans le même secteur. En plus de cela, nous construisons notre réseau dès la formation puisque nos camarades de classe seront nos futurs interlocuteurs voir même recruteurs, en plus de devenir de véritables amis.

J’ai aussi été surprise de la disponibilité des intervenants. Étant tous en activité et très sollicités, je craignais que les échanges se terminent après les cours. À ma grande surprise, pour en avoir sollicité quelques-uns afin d’obtenir des conseils, j’ai systématiquement reçu une réponse avec une véritable considération. 

Et bien sûr, ce qui rend cette école si unique, c’est l’équipe pédagogique, toujours à l’écoute et bienveillante.

Un conseil à prodiguer à nos étudiants de l’EMIC avant le grand saut dans la vie active à la fin de leur alternance ?

Je dirais qu’il faut garder une attention particulière à son réseau, aussi bien au sein de sa classe qu’avec les intervenants. C’est pour moi le plus important. Il ne faut pas hésiter à rencontrer un maximum de personnes, prendre des cafés pour commencer à se faire connaître un peu dans le milieu.

Je pense qu’il faut aussi veiller à rester soi-même et ne pas vouloir rentrer absolument dans le moule. C’est votre singularité qui sera votre plus-value.

Et enfin, (ce que j’ai eu beaucoup de mal à faire), c’est laisser au placard ce syndrome de l’imposteur. Si vous en êtes là, ce n’est pas pour rien. Il faut se faire confiance !