Justine Buton

Justine, directrice artistique chez Low Wood

Justine est diplômée du MBA Manager des Industries Musicales, promotion 2020. Portrait réalisé en 2022.


Justine est une passionnée passionnante.
Ses mots sont comme des rafales de mitraillette au beat régulier, celui de l’âme, de la soul. Celle qui transporte depuis toujours Justine à travers le R’n’B, le Hip Hop, et le Rap. Elle connaît ses classiques, sans en faire des tonnes.

Ses études commencent à Montpellier. Mais les cours trop théoriques de sciences politique la laissent sur sa faim. Un an d’Erasmus en Italie à Bologne lui ouvre les ailes.
Ses oreilles ont été formées au jazz et à la soul écoutés par ses parents. Ça laisse des traces. Eclectisme, curiosité, hors de sa zone de confort, n’est ce pas le b a ba des professions musicales ? Quand elle apprend qu’elle peut faire de sa passion un métier, elle tombe vite sur EMIC.

Elle va y trouver plusieurs cordes pour son violon. Tout ce que l’Université ne lui a jamais offert. Des matières pratiques cohérentes avec ses ambitions pro, des intervenants toujours dans la réalité des métiers, qui transmettent un savoir sans dogme, dans le partage, car elle apprend d’eux autant qu’eux semblent apprendre des étudiants.
Elle a fait le bon choix, et son alternance chez Universal complète sa précoce aisance. Ses collègues envient sa formation, mais Justine toujours modeste, n’y voit qu’une évidence pédagogique. Même si elle admet y avoir forgé tous ses outils pour ses débuts de carrière professionnelle.

Aujourd’hui DA et Cheffe de projet chez Low Wood, elle trace son chemin. Cette double casquette ne la dérange pas, au contraire. Elle bosse beaucoup et apprend encore plus. On y brasse de la chanson française et de la pop en plus du rap, ça tombe bien. Elle s’occupe surtout d’artistes femmes, mais ce n’est pas une fin en soi.
Ce qui compte c’est faire sa place, toujours, comme partout. Respecter l’intégrité d’un artiste, au féminin comme au masculin, ne jamais les forcer à inventer une image qui ne correspond pas à leur réalité. C’est l’éthique de Justine. Elle l’applique à Maïssa chanteuse d’afro pop « urbain », dont on devrait bientôt entendre parler.

Quand elle se raconte, Justine slame sans le savoir, un slam sans rime, percutant. Une nouvelle voie musicale à explorer ? Qui sait. En tant que DA, elle a plein de choses à défricher. Et c’est tout ce qu’on lui souhaite.