Gwen, dirigeant et co-fondateur de la société Triple-Double
Gwen est diplômé MBA Manager des Industries Musicales, promotion 2019. Interview réalisée en 2023.
Bonjour Gwen, peux-tu présenter ton parcours ?
Je suis né et j’ai grandi sur le bassin d’Arcachon, que j’ai quitté à 18ans pour aller étudier à l’ESSEC à Paris (Global BBA), sans savoir réellement pourquoi. J’étais plein de volonté et d’ambition, je regardais la capitale depuis petit comme un rêve que l’on veut réaliser.
Fan de hip-hop depuis le début de mon adolescence, par le biais de la danse, j’ai d’abord fait du breakdance pendant 10cans avant de m’intéresser sérieusement au rap, et en particulier au rap français. J’ai donc laissé tomber les battles pour créer un collectif et organiser des open-mics et même un festival, avec toujours la double casquette de l’organisateur-participant. C’était clairement insuffisant pour envisager de vivre de cette passion, c’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’apprendre pour intégrer l’industrie musicale, en passant par l’EMIC et sa formation en alternance.
J’ai en parallèle toujours continué l’entrepreneuriat, l’objectif était quoi qu’il arrive de finir par diriger mon activité, on a donc fondé avec 3 amis la société Triple-Double qui produit et accompagne des artistes depuis 5 ans.
Après avoir enchaîné une alternance chez MCA puis un CDI chez Island Def Jam (Universal) en tant que Chef de Projet Rap où j’ai pu accompagner de nombreux projets comme Luidji, Franglish, Vegedream et Eva; j’ai eu la chance de rejoindre les équipes de Believe en tant que Directeur Artistique où j’ai pu signer des artistes de la nouvelle génération comme Fresh (Nouvelle école), Many Santana ou même un des membres du 667.
Depuis quelques mois, j’ai quitté Believe pour me consacrer au développement de ma société, après avoir acquis l’expérience nécessaire pour y arriver !
Qu’as-tu apprécié le plus durant ta formation à l’EMIC ?
J’ai toujours fait l’éloge de cette école car je crois sincèrement en sa formation. Elle sait apporter la théorie nécessaire à la bonne compréhension de l’industrie musicale, en mettant en pratique immédiatement par des cas, un stage, une alternance. Les intervenants sont des professionnels, pour la majorité encore en activité et qu’on a le plaisir de recroiser régulièrement ou avec qui on peut même se retrouver à collaborer. Les liens que j’ai pu y créer sont forts, tant avec mes camarades qu’avec l’équipe pédagogique, c’est donc compliqué de citer quelque chose que j’aurai apprécié plus que le reste mais si je devais mettre un aspect en avant c’est le pragmatisme de l’école vis à vis de l’industrie, de son employabilité, et les clefs qui nous sont données pour réussir dedans et trouver un travail.
Un conseil à prodiguer à nos étudiants de l’EMIC avant le grand saut dans la vie active à la fin de leur alternance ?
Oubliez vos égos et travaillez par passion, sans être avide de succès. Vous êtes au service des artistes, sans en être un.