Pouvez-vous présenter votre parcours et les raisons pour lesquelles vous avez décidé d’étudier à l’EMIC ?

J’ai grandi en Vendée dans un petit village que j’ai quitté à 18 ans pour continuer des études de commerce et voyager. J’ai toujours été passionné de musique, de rock, je fais de la batterie depuis mon plus jeune âge, en groupe ou seul. Par ce prisme, une option de travail me venait à l’esprit, travailler dans l’industrie musicale. A la fin de mes études j’ai donc décidé de rejoindre la capitale, avec l’appréhension d’un rural, mais l’appel du travail-passion dans la musique était plus fort.

J’ai vite compris parmi les secteurs de la musique que celui du spectacle vivant serait celui qui me conviendrait le mieux. J’ai donc par le biais de stage et d’alternance travaillé chez des tourneurs et producteurs de spectacles comme Dionysiac Tour. J’y ai appris le métier de booker et de chargé de production. Je travaille aujourd’hui en tant que booker chez Les Visiteurs du Soir.

A côté de cela, avec un groupe d’amis nous avons monté depuis deux ans un festival de musique en Vendée « Pampl’Up Festival« , où je suis responsable programmation. C’est un projet personnel dont je suis très fier. Cela me permet de travailler dans le live et de réseauter avec les acteurs de l’industrie par un autre biais qu’avec mon métier.

Qu’avez-vous apprécié le plus durant votre formation à l’EMIC ?

J’ai toujours apprécié la qualité de l’enseignement à l’EMIC. Ce sont des personnes qui travaillent toujours dans l’industrie et avec lesquelles nous sommes parfois amenés à travailler à la sortie des études. J’ai également toujours fait l’éloge de mes camarades de classe : une promotion homogène avec des personnalités hétérogènes. La grande majorité des personnes avec qui j’ai fait mon master sont devenus des amis proches, je suis même amené à travailler avec certains. De manière générale, je loue le côté humain et la qualité professionnelle de cette école au global, administration et direction comprises. J’ai beaucoup de gratitude pour les personnes rencontrées durant ces deux années de formation.

Un conseil à prodiguer à nos étudiants de l’EMIC avant le grand saut dans la vie active à la fin de leur alternance ?

3 conseils qu’on m’a inculqué me viennent à l’esprit :

Le réseau est primordial, gardez contact avec le corps enseignant, l’EMIC, vos camarades de promotion et sortez quand l’occasion se présente en concert. L’industrie musicale est un petit monde.

Ne négligez jamais le fait que vous travaillez pour des artistes, des humains et non des produits. Vous travaillez pour leur projet, ne vous prenez pas pour quelqu’un d’autre.

Essayez au maximum de corréler vos expériences professionnelles, cela aura plus de sens sur le CV pour les recruteurs. Ayez des projets personnels dans l’univers musical (management d’un artiste, gestion d’un média, bureau d’un festival, etc). Cela sera stimulant pour vous et important sur votre CV.