Bonjour Erick, quel est votre parcours ?
J’ai commencé à la promotion et au marketing du label français indépendant mythique, New Rose, et j’ai travaillé avec des légendes (The Saints, The Cramps, Alex Chilton, Johnny Thunders, Gun Club, …). Quelques années après j’ai rejoint EMI Music comme chef de produit sur les labels Food/Parlophone (Blur, Radiohead, Supergrass, Tina Turner, The Beatles, Queen, The Pet Shop Boys, Pink Floyd, …). Puis je suis allé chez Sony Music au marketing de Columbia International (Aerosmith, Jeff Buckley, Mariah Carey, Will Smith, Bob Dylan, …).
Dans les années 2000, j’ai rejoint l’équipe du digital chez Sony Music, c’était le début de l’aventure du digital et c’était très excitant. Puis toujours chez Sony Music au département musiques et marques / Droit à l’image. Et enfin il y a 7 ans, je suis arrivé à la synchronisation, département de 5 personnes, que je dirige désormais.
En quoi consiste votre métier et celui de vos chefs de projet ?
Il s’agit de trouver la bonne musique sur la bonne scène. Cette scène peut être celle d’un film, d’un court métrage, d’une pub, d’un jeu vidéo ou d’un défilé.
Au quotidien, cela implique d’écouter le répertoire en permanence pour être en mesure de le recommander sur demande de nos intermédiaires.
Nous proposons en permanence des titres aussi bien que nous répondons aux sollicitations « sur-mesure » de nos partenaires.
Selon vous, quelles sont les qualités requises pour faire ce métier ?
Il convient d’être avant tout un passionné de musique et d’aimer en écouter toute la journée.
Une adaptabilité aux différents métiers auxquels nous sommes confrontés est indispensable car les champs lexicaux varient selon les univers picturaux qui les expriment.
Enfin, une forte propension au business développement est ce qui caractérise les membres de la Sync Shop Team de Sony Music France.
Dans mon département, j’ai embauché une stagiaire de la formation MBA dirigée par Daniel Findikian et je dois dire que cette stagiaire avait vraiment une longueur d’avance sur tous les autres candidats que j’ai vus car en terme de savoir-faire, celle-ci était directement opérationnelle. Comme la formation est dispensée par des professionnels, ma stagiaire avait tout de suite compris les codes de l’entreprise et du secteur. Je vais continuer à prendre des stagiaires issus de la nouvelle école EMIC car je sais qu’ils vont être formés par la même équipe de professionnels et avec la même pédagogie.
Cette interview a été réalisée en 2017
