Bonjour Marc, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Diplômé de SciencesPo Paris et du Celsa (Sorbonne Université), ainsi que d’une Maîtrise d’Economie et de Finances, j’ai dirigé le marketing d’Europe 1 pendant près de 18 ans, puis la Stratégie chez Lagardère Active. En 2015, je co-fonde Delight, devenue la start-up de référence pour le Live. J’en suis aussi le Directeur Général. En parallèle de ces fonctions, j’ai toujours souhaité dégager du temps pour l’enseignement, à Sciences Po depuis 20 ans et à l’Université également. Enfin, je produis et anime le podcast SOLD OUT depuis 5 ans, et j’ai le bonheur d’interroger tous les 15 jours une grande figure du spectacle vivant.

Quelles sont les nouveautés apportées au MBA Manager des Industries Musicales Spécialisation Live cette année ?

Suite au succès rencontré lors du lancement de la formation l’année dernière et face à une demande croissante dans le secteur, nous avons ouvert une deuxième classe au sein du MBA Spécialisation Live. 

Nous accordons une grande importance aux salles de spectacles et aux lieux dans le programme. La plupart des cours sur les salles se déroulent directement dans ces lieux, pour offrir une immersion totale aux étudiants. 

Les problématiques liées à la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) sont de plus en plus au cœur de notre pédagogie. Nous avons donc renforcé les enseignements autour de cette thématique, en mettant l'accent sur les problématiques d’égalité hommes-femmes et la production de spectacles de manière plus écologique.

En parallèle, les cours à l’EMIC sont désormais assurés le lundi, permettant aux étudiants d'effectuer leur alternance en région pour ceux qui le souhaitent, notamment dans les Scènes de Musiques Actuelles (SMAC), les promoteurs locaux ou les sociétés de production basées hors de Paris et de plus en plus puissantes.

À quels métiers se destinent les étudiants de la formation ?

Que ce soit au micro de SOLD OUT ou en échangeant avec les clients chez DELIGHT, de plus en plus diversifiés (salles, festivals, théâtres, prods, privés, publics), je constate que les entreprises du spectacle vivant cherchent à mobiliser de nouvelles compétences et de nouveaux profils, capables de comprendre les grands enjeux du secteur, tout en étant directement très opérationnels et capables de diversité dans leurs tâches car les équipes sont généralement assez courtes. Bref, ils recherchent des gens passionnés et polyvalents, experts et capables de s’adapter et de parler « digital première langue » dans des métiers aussi divers que la production pure, la commercialisation/diffusion, la billetterie, le marketing/communication, la programmation et l’administration.

Quels sont les points forts de ce master ?

En premier lieu, cette formation est certifiante de niveau 7 (BAC+5) et permet de suivre 455 heures de cours tout en étant en entreprise en alternance 4 jours par semaine.

Ensuite, la polyvalence des enseignements axés sur le savoir-faire et le savoir être.

Ses liens très forts avec les autres formations de l’EMIC, notamment en matière de musique et d’audiovisuel, sont également des atouts majeurs car les sujets et les enjeux de transformation digitale sont liés.

Autre point fort essentiel, selon les étudiants eux-mêmes : une équipe pédagogique d’une quarantaine d’intervenants, composée de professionnels reconnus des industries musicales et du spectacle vivant. Nos étudiants rencontrent en quelques mois des professionnels qu’ils auraient mis dix ans à rencontrer, dans le meilleur des cas. Ils en apprennent énormément et accélèrent la constitution de leur réseau, facteur-clé de succès dans la recherche d’un premier emploi.

Aussi, un accompagnement personnalisé du projet professionnel de chaque étudiant avec nos coachs.

Si on ajoute la participation au MaMA Festival, au festival MUSILAC, des cas transverses très ambitieux et une journée passée à découvrir tous les métiers de FIMALAC, il en ressort au total une insertion professionnelle renforcée.