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Les Français aiment toujours autant les concerts : ce que cela dit des métiers du spectacle vivant

En cette rentrée, les derniers baromètres d’Ekhoscènes viennent confirmer une tendance de fond : les Français restent profondément attachés au spectacle vivant, et plus particulièrement aux concerts et festivals. Alors que les défis économiques et environnementaux se multiplient, les habitudes de fréquentation restent solides, et les publics les plus jeunes se montrent particulièrement assidus. Une dynamique qui confirme la pertinence des formations spécialisées dans les métiers du live, comme celle proposée à l’EMIC.

Concerts et festivals : une fréquentation en hausse et portée par les jeunes

D’après la 11e vague du Baromètre du public du spectacle vivant (Toluna Harris Interactive pour Ekhoscènes), 53 % des Français déclarent assister au moins une fois par an à un spectacle (musique, théâtre, humour, comédies musicales ou cabaret), un chiffre en progression constante depuis 2022.

Ce sont les concerts de musiques actuelles qui arrivent en tête : 39 % des Français y assistent au moins une fois par an, un score qui monte à 70 % chez les 15-24 ans. Du côté des festivals, 49 % des Français y vont au moins tous les deux ou trois ans, et 37 % y assistent chaque année, des chiffres là encore plus élevés chez les jeunes publics.

Une donnée importante se dégage : les fans d’un ou plusieurs artistes (54 % des Français) sont nettement plus assidus que les autres. Ils sont 55 % à aller à un concert au moins une fois par an, contre 20 % pour les non-fans. Côté festivals, ils sont 59 % à y aller tous les deux ou trois ans, contre 26 % seulement pour les non-fans.

Une expérience émotionnelle, collective et choisie

Pourquoi les Français vont-ils au spectacle ? Avant tout pour vivre une expérience forte, collective et émotionnelle. Les principales motivations citées sont :

  • se divertir (52 %),
  • partager un moment avec ses proches (45 %),
  • vivre un moment festif (42 %),
  • voir sur scène un artiste qu’on aime (42 %),
  • ressentir des émotions fortes (35 %).

L’acte de sortie culturelle reste donc très incarné, très personnel, et lié à l’attachement à des artistes. Une tendance que confirment les plus jeunes, plus nombreux à déclarer être "fans" d’un ou plusieurs artistes musicaux. Pour les organisateurs, cela implique une capacité à cibler finement leurs publics, à travailler la relation artiste-spectateur, et à soigner l’expérience proposée, bien au-delà du simple concert.

Environnement, liberté de création… des attentes fortes vis-à-vis du secteur

Si l’engagement environnemental reste un critère jugé important par 68 % des Français, sa perception est en léger recul par rapport à 2024, notamment chez les plus jeunes. 24 % des personnes interrogées déclarent avoir déjà connu une annulation de spectacle liée à un événement climatique (canicule, tempête, etc.). La gestion des déchets, la préservation des sites ou la réduction des émissions liées aux transports figurent parmi les priorités exprimées par le public.

Autre évolution notable : 47 % des Français estiment que la liberté de création artistique a reculé dans au moins un domaine, notamment dans l’humour et le cabaret. Trois quarts de ceux qui perçoivent cette diminution affirment que cela affecte leur plaisir de spectateur, voire leur envie d’aller voir un spectacle. Une donnée qui interroge sur la capacité du secteur à défendre une création artistique libre, diverse, et audacieuse.

Ce que cela implique pour les formations aux métiers du spectacle vivant

Dans ce contexte, les besoins en compétences évoluent. Comprendre les publics, travailler sur la fidélisation, intégrer les enjeux écologiques, renforcer le lien artiste-fan, mais aussi naviguer dans un cadre institutionnel plus complexe : ce sont autant de défis que les futurs professionnels du spectacle vivant devront relever.

À l’EMIC, la spécialisation Spectacle Vivant forme justement à ces enjeux. Qu’il s’agisse de production, de diffusion, de programmation ou de stratégie de développement, l’école accompagne les étudiants vers des métiers en mutation constante, au plus proche des réalités du terrain.

Dans un secteur où la passion du public ne faiblit pas, mais où les modèles doivent être réinventés, les professionnels de demain devront faire preuve d’agilité, de créativité et d’engagement. C’est précisément ce que propose l’EMIC à travers son approche professionnalisante, ancrée dans les réalités d’un secteur en pleine transformation.

Article rédigé avec l'assistance de l'IA