Fin septembre 2025, la nouvelle promotion de 3e année Spectacle Vivant de l’EMIC a fait sa rentrée. Une rentrée marquée par l’enthousiasme des étudiants, mais aussi par un contexte professionnel dense et exigeant. Car si le spectacle vivant continue d’attirer massivement le public, il fait face à des enjeux économiques et structurels qui renforcent le besoin de professionnels bien formés.

Des festivals toujours très fréquentés… mais fragiles

4 234 711 : c’est le nombre d’entrées cumulées par 58 grands festivals de musiques actuelles en France à l’été 2025, selon les chiffres recensés par News Tank. Des événements comme les Vieilles Charrues, Solidays ou le Hellfest continuent de battre des records d’audience, et plusieurs festivals régionaux comme Motocultor, Nice Jazz Festival ou Décibulles ont atteint leur meilleure fréquentation historique cette année.

Pourtant, la santé économique du secteur reste préoccupante. Certains festivals affichent des pertes malgré un succès public évident. D'autres, comme Woodstower (23 500 festivaliers, +17,5 % en un an), ont été placés en redressement judiciaire, soulignant les tensions structurelles liées à l’augmentation des charges. « La saison des festivals a été plutôt positive du point de vue de la fréquentation. Mais cela ne résout pas le problème de fond lié à leur équilibre financier », résume Stéphane Krasniewski, président du SMA, dans News Tank.

Former les professionnels du live : une priorité stratégique

Dans ce contexte complexe, la formation aux métiers du spectacle vivant devient un enjeu central pour toute la filière. La 3e année Spectacle Vivant de l’EMIC s’inscrit précisément dans cette logique : former des professionnels capables de piloter un projet artistique dans toutes ses dimensions, (hors métiers techniques).

Le programme couvre un large éventail de métiers, allant du programmateur au tourneur, en passant par la production, la diffusion, l’administration, la coordination logistique ou encore la communication d’événements. Il permet aux étudiants d'acquérir une vision transversale du secteur, de développer des compétences opérationnelles et de se confronter aux réalités du terrain via l'alternance.

Une formation au cœur des enjeux du secteur

Conçue avec et pour les professionnels, la spécialisation Spectacle Vivant de l’EMIC repose sur :

• Des cours exclusivement le lundi, permettant aux étudiants d’être en alternance partout en France le reste de la semaine.
• Des partenariats avec des structures variées : festivals, producteurs, lieux culturels, institutions, salles…
• Une pédagogie orientée projet et une immersion constante dans les enjeux concrets du secteur (modèles économiques, billetterie, écoresponsabilité, contractualisation, mécénat…).

Une immersion directe dans le cœur du live

Au-delà de l’alternance, l’EMIC mise sur une pédagogie expérientielle. En 3e année, les étudiants de la spécialisation Spectacle Vivant partent en immersion dans les coulisses de grands festivals comme Musilac ou Beauregard pour comprendre l’organisation d’un événement d’envergure en conditions réelles. Les étudiants de la spécialisation Musique, quant à eux, découvrent les coulisses du festival Marsatac.

Dès la 2e année, les étudiants prennent les commandes de deux festivals qu’ils conçoivent et organisent eux-mêmes de A à Z : booking, budget, partenariats, logistique, communication… Un véritable laboratoire grandeur nature pour mettre en œuvre les compétences acquises en cours.

Alors que la rentrée 2025 s’ouvre dans un contexte exigeant pour le spectacle vivant, l’EMIC continue d’accompagner les futurs professionnels du live en leur donnant les outils pour naviguer dans un secteur en pleine transformation, mais plus nécessaire que jamais.

Article en partie rédigé à l'aide de l'IA. Image réalisée grâce à l'IA.