BMG myriam remond

Entretien avec MYRIAM REMOND, RESPONSABLE MARKETING chez BMG et INTERVENANTE à l’EMIC

Quel est votre parcours ?

 

J’ai fait une prépa littéraire, puis l’Ecole du Louvre en parallèle d’une licence d’anglais. La musique me passionnait et je faisais des fanzines à coté de mes études. Après 2 stages en maisons de disques, j’ai commencé à travailler à la galerie du jour agnès b. En 2001, j’ai rejoint l’aventure excitante d’un nouveau label qui se créait chez BMG en tant que chef de projet. En 19 ans j’ai connu petites et grandes structures, plans sociaux et fusions, et complété mon expérience dans la production audiovisuelle et le spectacle vivant (Rock En Seine).

Chez BMG Rights Management depuis 5 ans en tant que Responsable Marketing dans un label en développement, mon champ d’action me permet d’avoir une vision globale du métier.  En parallèle, j’ai enrichi mon expérience en effectuant une formation chez SIPCA de formatrice-consultante, pour apprendre à transmettre des connaissances avec des méthodes actives. C’est ce qui m’a amenée à enseigner notamment à l’EMIC.

 

Quel est votre rôle à l’EMIC ?

 

Mon rôle est d’amener les étudiants à réfléchir en confrontant les points de vue, à se mettre dans la peau de différents acteurs du secteur musical, en essayant d’être en phase avec la réalité des métiers et les problématiques de chacun. Je fais pour cela appel à ma double compétence : l’expertise métier et une méthodologie innovante apprise en formation. Les étudiants sont acteurs  de leur apprentissage, dans l’interaction. L’objectif de ce cours est d’en faire un moment réflexif sur leur personnalité, leur capacité à réfléchir, à se projeter, et à convaincre. Cela ne peut fonctionner que si les étudiants acceptent de participer, de se prêter au jeu et même de se lâcher un peu – ce qui est très rafraîchissant pour eux comme pour moi !

 

Quels conseils pouvez-vous donner aux étudiants ?

 

J’ai été positivement impressionnée par l’implication des étudiants de l’EMIC, leur niveau de réflexion et leur curiosité. Elle fait écho à quelque chose d’indispensable si on veut travailler longtemps dans la musique : être humble, curieux et continuer à apprendre. Le marketing de la musique aujourd’hui n’a plus grand-chose à voir avec ce que l’on faisait il y a 10 ans, le marché est en constante mutation, le digital fournit des outils inédits de mesure d’audience… il n’y a toujours pas de recette et les métiers changent pour être de plus en plus transverses. Il faut savoir s’adapter à chaque problématique. Ma devise est une des répliques de Maître Yoda dans Star Wars : « Beaucoup encore il te reste à apprendre » !