Le Baromètre du Live 2022 en 5 points clés
Quelles pratiques culturelles des Français pour le spectacle vivant ?
Le PRODISS a dévoilé son Baromètre du Live, à l’occasion du Festival MaMA Music & Convention. Ce baromètre annuel, réalisé par l’institut de sondage Toluna Harris Interactive, propose un instantané des pratiques des Français en matière de spectacles « live » et dresse des perspectives. Après deux ans d’interruption du fait de la crise, quelles sont les envies, les attentes et les motivations du public ?
Les Français sont toujours friands de concerts
De manière générale, un peu plus d’un tiers des Français indiquent assister à un concert au moins une fois par an, et environ un quart en disent de même pour les spectacles d’humour.
Le Baromètre du Live révèle que 35% des Français assistent au moins à un concert de musique par an et ce pourcentage passe à 43% pour les moins de 35 ans et 41% pour les 35-49 ans.
À l’EMIC, le MBA MANAGER DES INDUSTRIES MUSICALES Spécialisation LIVE forme les professionnels dont la filière du « live » a besoin.
L’EMIC forme des étudiants pour en faire des professionnels de la production et la diffusion de spectacle dans la musique immédiatement opérationnels.
Nos programmes permettent aux étudiants d’être directement employables dans toutes les familles de métiers : chargé de production, booker, chargé d’administration, programmateur salle, responsable billetterie, chef de projet marketing, responsable communication, responsable des hospitalités, responsable digital, programmateur de festivals.
L’impact de la crise est limité
La moitié des spectateurs de live pensent ne pas changer leurs habitudes en matière de fréquentation des salles de spectacle. Seulement 32% déclarent qu’ils se rendront moins souvent à un spectacle alors que 18% déclarent qu’ils iront plus souvent !
Pour ceux qui pensent réduire la fréquence de ce type de sortie, la raison principale tourne autour de la problématique économique.
L’image du spectacle vivant est très positive
Les Français qui vont au spectacle sont mus par de multiples motivations, parmi lesquelles l’envie de se changer les idées, de vivre une expérience exceptionnelle, de partager, et le fait de pouvoir profiter d’un son de qualité.
Ces termes évoqués dans le Baromètre du Live sont positifs et tournent autour du plaisir, du divertissement, des émotions. Il n’y a donc pas de dévaluation ou dévalorisation du spectacle vivant au regard des enquêtes réalisées par le passé.
Les petites salles autant plébiscitées que les grandes salles et les artistes français autant que les stars internationales
Certains spectateurs de live préfèrent les spectacles plutôt intimistes tandis que d’autres privilégient les grandes salles… Et nombreux sont ceux qui n’indiquent pas de préférence systématique en la matière d’après le Baromètre du Live.
Des petites salles comme Le Petit Bain avec Laurent Decès, au Stade De France avec Jean-Baptiste Goxe, en passant par l’Accor Arena avec Nicolas Dupeux ou le Zénith de Paris avec Lily Fisher, sans oublier la Seine Musicale, les intervenants de l’EMIC couvrent toutes les problématiques liées aux salles dans le cursus Spécialisation Live.
Concernant la renommée de l’artiste, plus d’1 spectateur sur 4 marque une préférence pour des artistes nationaux, mais pas moins d’1/3 indique ne pas avoir de préférence particulière.
L’engagement pour l’environnement est une préoccupation principale
Les ¾ des spectateurs de live indiquent accorder une importance à l’engagement environnemental des spectacles et festivals, de manière générale.
Pour mieux cerner les enjeux, les moyens disponibles et les méthodes pour déployer une démarche efficace et pérenne dans le secteur du live, Matthieu Joubert et Laetitia Zappella d’IPAMA sensibilisent nos étudiants sur l’importance et les grands défis de la filière en matière de responsabilité sociétale.
Retrouvez l’infographie complète du PRODISS : bit.ly/infobaro22
Retrouvez les résultats complets du Baromètre : prodiss.org/fr/etudes