
3 questions à … Pauline Mahé – Responsable Commerciale Greencopper
Quel est votre parcours ?
J’ai d’abord étudié à la Fac en Communication, Journalisme et Gestion d’organisation culturelle, puis j’ai terminé ma formation par une année à HEC Montréal en Master 2 dans les industries culturelles.
Après une première expérience professionnelle d’un an chez Francophonie Diffusion, j’ai rejoint les équipes de Believe Digital, leader mondial de la distribution numérique, ou nous n’étions à cette époque qu’une quinzaine de personnes. J’y ai évolué pendant quatre ans en tant responsable de la promotion des ventes. Mon métier consistait notamment à négocier de la visibilité sur les plateformes musicales pour des artistes et labels, telles que Deezer, Spotify, iTunes et bien d’autres.
J’ai ensuite décidé de quitter Believe pour monter l’antenne québécoise de Deezer à Montréal. Mes missions consistaient à gérer la ligne éditoriale de la plateforme au Québec et à négocier des partenariats avec les artistes et acteurs clés de l’industrie musicale locale.
Enfin, j’ai rejoint en 2015 la société Greencopper, en charge de développer les applications mobiles de plus de 300 festivals dans le monde, en tant que Responsable Commerciale France. En France, je suis en charge d’un catalogue d’une centaine de festivals, incluant des événements majeurs comme les Vieilles Charrues, Rock en Seine, le Hellfest ou les Eurockéennes, ou des événements de taille plus petite comme La Route du Rock ou Nordik Impact.
Vous avez développé l’application mobile des Transmusicales de Rennes. En quoi est-ce un enjeu majeur pour un festival et quel est le rôle de cette app ?
Côté festivalier, le rôle de cette application est avant tout pratique : cela permet au festivalier de découvrir la programmation grâce à une intégration musicale Deezer, outil indispensable dans le cadre des Transmusicales ou les artistes ne sont pas tous très connus. Le festivalier peut également organiser son propre programme grâce à des favoris et des rappels avant le début des concerts.
Côté organisateur, l’app permet de communiquer via des pushs notifications, essentielles pour rejoindre les festivaliers en amont de l’événement, pendant toute la durée du festival et après pour garder le contact plus efficacement que sur les réseaux sociaux par exemple. C’est un bon outil pour fidéliser son public d’année en année, en proposant des exclusivités, des annonces de groupes en avant première ou des réductions sur la billetterie. L’app est également un bon moyen de mieux connaitre son public en récupérant des datas précieuses.
Enfin, nos applications intègrent également des services tiers, tels que la billetterie et le cashless. Pendant les Transmusicales de Rennes, les festivaliers peuvent créer et recharger leur compte cashless avec Weezevent directement dans l’application.
Quels conseils donneriez-vous à nos étudiants qui souhaitent travailler dans l’industrie musicale ?
Je conseillerais aux étudiants de bien choisir leur(s) stage(s) et leur(s) premier(s) employeur(s) : c’est le meilleur moyen de se construire un réseau stratégique pour évoluer dans ce secteur.
Les projets personnels sont également des expériences qui peuvent avoir une forte valeur ajoutée auprès de vos futurs employeurs : créer et expérimenter par vous même sera une excellente manière de progresser !